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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 18:34

Petit panoramique de mes plantes de bassin préférées

pano bassin

 

A comme Acorus et Aponogeton, les belles hivernales,

acorus + aponogeton

L'Acorus gramineus,au feuillage panaché vert et blanc ou jaune et blanc, est une plante résistante et persistante. Peut exigente, elle peut se fixer entre des roches. Discrète quand les vivaces font leurs belles, sa touche verte est appréciable en hiver quand les autres plantes disparaissent. A conseiller pour tous les bassins.

L'Aponogeton distachyos est sans nul doute, ma plante préférée. Pour son feuillage ovale et sa jolie fleur blanche, certes, mais surtout pour son parfum délicat qu'elle répand autour du bassin, en particulier au printemps. Elle laisse les nymphéas règner l'été, n'aimant pas les températures élevées, mais rayonne et fleuri à l'automne jusqu'aux gelées. Pas assez connue au regard de ses qualités.

 

A comme Arum

arum

Et oui, ce classique du jardin se plait énormément les pieds au frais, et a toute sa place au bord du bassin. J'aime le faire cotoyer les iris car leur feuillages et leurs fleurs différentes forment un joli bouquet.

 

I comme Iris

iris bleusUn des grands classique du bassin, aux vertues épuratrices, L'iris des marais (Iris pseudoacorus, jaune), ou L'iris du japon (Iris ensata, violet).

 

L comme Lysichiton 

lysichitonLysichiton americanum, L'arum jaune à feuille de bananier, est une plante peu connue, qui est pourtant intéressante, aussi bien par son feuillage que par sa fleur qui apparait dès le mois de Mars. 

 

N comme Nymphéas et pas Nénuphars!

nymphéa 2

Une confusion courante, mais qui m'agace! Ce n'est pas difficile de faire la différence entre une rose et un coquelicot. Entre un nénuphar à la ridicule petite fleur jaune, et un nymphéas aux merveilleuses fleurs blanches, jaunes, rose, ou rouge, il n'y a que le feuillage qui se ressemble.

 

P comme Papyrus ou C comme Cyperus

papyrusLes papyrus apportent une touche exotique au bassin. Cyperus alternifolius est une variété robuste, mais qui reprend sa pousse assez tard en saison (Parfois en Mai). Elle supporte bien l'hiver pourvu que le plant soit issue d'une division d'un rhyzome et non de bouture de tête, et que le rhyzome soit à l'abri du gel. Cyperus longus est également une variété résistante, contrairement au papyrus du nil (Cyperus papyrus).


P comme Pontederia

PontederiaPontederia cordata au feuillage en forme de coeur.

T comme Thalia dealbata

thalia2

Un feuillage pouvant dépasser dépasser les 2m et un air exotique, une très belle plante sans difficultés particulière. Pour la plantation en pot, prévoir un contenant suffisament grand et stable, car son feuillage offre de la prise au vent.

Voilà! Un petit échantillonage de mes plantes préférées...

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:41

Pas tellement courageux ces derniers temps pour écrire un article. Alors juste pour virer la pub, photo de mes petits bacs:

Au pied de mon Arbre, 150l

aupCAPA

Le berceau du diable, 20l

bercapabase

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 23:16

Le lagunage compartimenté

ou l’art de transformer de la merde en plancton…

 

« La pisciculture d’étang c’est l’art de transformer de la merde en poisson. »

Eric Maréchal

 daphnies

Les capacités d’épuration de l’eau des étangs sont connues depuis plus de 2000 ans en Asie, et 8 siècle en Europe. En Chine les élevages de porcs et de volailles, ainsi que parfois les toilettes, trouvent naturellement leur place au dessus des étangs, afin de les fertiliser, et donc d’augmenter la production. Or les mécanismes qui permettent de fertiliser un étang, peuvent aussi être exploités dans un autre but : celui d’épurer une eau usée. Dans le lagunage compartimenté, les deux grandes chaines alimentaires d’un étang ; à savoir la chaine détritique( La Chaîne détritique des ecosystêmes aquatiques )et les  Blooms planctoniques sont exploités de manière segmenté dans plussieurs étangs successifs. Cette technique a pour conséquence de produire des quantitées importantes de zooplancton, qui peuvent être valorisée, par exemple en Aquaculture.

 altan

alevins de tanichtys nourris au copépodes

Le lagunage compartimenté qu’est ce que c’est ?

Une succession de trois ou quatre bassins, qui recoivent les eaux usées urbaines ou industrielles contenant de la matière organique morte. Dans ces bassins, la matière organique morte est progressivement tranformée sous l’action des décomposeurs, détritivores et du plancton. Les mécanismes à l’œuvre sont complexes et multiples, mais il est possible de l’expliquer simplement en se référant à la maxime de Lavoisier :

"Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme."

Le lagunage compartimenté permet de transformer de la matière organique morte en matière organique vivante, sous forme de plancton essentiellement.

De manière très shématique, les différents bassins vont contenir des types de planctons différents:

lagunage

 

Cette présentation est très shématique et représente essentiellement les espèces dominantes dans la plupart des systèmes de lagunages. Les autres espèces présente, de la larve d’insecte aux canards, sont nombreuses, et les techniques complémentaires comme le lagunage à macrophytes offrent également des potentiels de valorisation. Même les boues issues de ces stations peuvent être valorisées par méthanisation, comme c’est le cas sur l’un des plus beaux exemples en France : Le lagunage de Rochefort .

 IMGP9948

Le lagunage compartimenté est non seulement une solution efficace pour l’épuration des eaux usées, mais également une redoutable usine à plancton. Cette technique à d’ailleurs été adoptée par la plupart des petites communes rurales en France, car elle génère en plus des couts d’exploitation faibles. Mais elle ne fonctionne que si les biomasses produites par lagunage sont valorisées, soit en étant exploitées, soit en étant consommées ensuite dans un milieu naturel suffisament vaste.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 21:41

Filtre sur exhausteur et nano Aquariums

  Ce n’est pas parce qu'une technique est ancienne, qu'elle est désuète. Ce n’est pas parce qu'elle est simple, qu'elle est inefficace. Et enfin, ce n’est pas parce que l’on ne connaît rien à rien que l’on ne doit pas dire tout et n’importe quoi sur les forums. Voilà les réflexions que j’ai tiré d’une discussion sur une marque d'aquariums que j’apprécie, accusés par des personnes n’en ayant jamais vu de ne pas posséder de « vrai » systême de filtration, car utilisant un principe de filtre sous sable alimenté par exhausteur.

 biorb

Quel est le principe de l’exhausteur ?

Dans l’eau les bulles montent ! Si, si je vous assure, essayez dans votre bain…

 Si elles montent dans un tube ou un entonnoir, elles font monter l’eau.

Et en plus cela produit une aeration de l’eau.

Pas besoin d’un schéma ?

 nanobiorb

 

Petite leçon d’histoire de l’aquariophilie :

Et oui car en plus d’apprendre que j’étais con de penser qu’un filtre sous sable était un filtre, j’ai aussi découvert que j’étais vieux ; et que la plupart des novices en aquariophilie n’en avait jamais entendu parler. Donc je me permets de parler en vieux con…

Avant que l’on apprenne à fabriquer des micros-pompes pour alimenter les filtres, pendant des décennies, tous les aquariums, viviers, la plupart des clubs, et même les aquariums publics fonctionnaient grace à des exhausteurs. Et aujourd’hui encore les aquariums de 95% des grossistes et éleveurs, et de 50% des magasins fonctionnent ainsi.

Cette technique a probablement quelques avantages :

Simplicité/ efficacité

Faible investissement

Elle devient réellement intéressante lorsque l’on fait tourner plusieurs bacs, constamment en eau. Cela permet en plus dans des installations industrielles de ne pas multiplier les prises électriques à proximité de l’eau. Couplé à un filtre sous sable, l’exhausteur cumule quelques avantages comme une excellente surface de filtration biologique, mais aussi des inconvénients comme le risque de colmatage.

 nano 10l

Abandonné pour les aquariums classiques, je pense que l’exhausteur et le filtre sous sable ont toute leur place en nano :

Premièrement parce qu’un filtre immergé c’est laid et difficile à camoufler, alors que  le tube de l’exhausteur s’intègre plus facilement dans l’aquarium. Il peut être habillé de mousse, d’un décor inerte, ou laissé transparent, comme sur les photos en exemple.

Deuxièmement, parce que nombreux sont ceux qui multiplient le nombre de nano, et dans ce cas, une seule pompe peut suffire à les filtrer.

Il est également toute indiqué pour les bacs à alevins, évitant le risque d’aspiration par le filtre.

Enfin, pour répondre, a une critique justifiée faite au filtre sous sable, il n’est effectivement pas possible de mettre en place un sol nutritif complet. Cela restreint le choix des plantes, mais laisse quand même de nombreuses possibilité, parmi les mousses, les fougères, les anubias, et les vrais plantes aquatiques ( Elodée, cabomba…), Car seules les plantes palustres utilisent leur racine pour se nourrir.

 Photo0221

Malheureusement le filtre sous sable ne comporte pas de petites cartouches magiques, à changer tous les mois, pour le bonheur de ceux qui les fabriquent et les distribuent. L’inconvénients des techniques anciennes, c’est qu’elles se plient rarement à l’hypermarketing. Elles répondent à un besoin réel, pas à un besoin créé pour vendre des produits…

Mais que les fans de consommation se rassurent, les filtres sur exhausteurs permettent l’utilisation de petites cartouches, et d’ailleurs, mes chers Biorb en comportent…

Sinon, il ne vous reste plus qu’a partir à la recherche d’une plaque pour filtre sous sable, pièce de collection...

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 22:53

Un reacteur a CO2 a contre courant.

Une croissance saine des plantes en aquarium, nécessite un équilibre entre différents facteurs que sont l'éclairage, les sels minéraux, et le dioxyde de carbone... Cet équilibre est complexe, car il dépend tout autant de la qualité (éclairage, fer assimilable ou non...), la quantité, la durée... Les bacs très plantés, hollandais ou tendance Nature aquarium, ont vu apparaitre un nouveau type de carence: Le manque de CO2. Celui ci étant limité dans l'eau, peut dans ce type de bac, être entièrement consommé par les plantes. C'est pourquoi sont apparus il y a une quinzaine d'année, des dispositifs d'adjonction de CO2 pour aquarium.

reco3

Les premières générations de diffuseurs à CO2 brillaient plus par leur prudence, que par leur efficacité. La petite bulle qui monte gentiment dans un serpentin, c'est rigolo, mais cela n'a jamais fait preuve d'une grande capacité à diffuser un gaz dans l'eau. Or, si le dioxyde de carbone, peut être très toxique dans l'atmosphère, dans un aquarium, il est possible de monter à des concentrations élevées sans trop de danger pour les organismes aquatiques, car il ne se présente pas sous la même forme que dans l'air. Le CO2 dissous se lie aux mollécules d'eau, pour former, l'acide carbonique, l'ion carbonate, ou des hydrogenocarbonates. Le CO2 agit sur le PH, mais l'inverse est également vrai... Mais tout cela est un peu trop compliqué pour moi, (Je ne doute pas que vous, lecteurs avertis, vous maitrisiez parfaitement cela...). 

 reco4

Tout ce que mon esprit bourrain as retenu, c'est que l'on pouvait monter à des taux de CO2 supérieurs à ceux de l'Oxygène, alors, lachons nous et fabriquons une usine à gaz!!! J'ai donc bricolé il y a dix ans un systême en m'inspirant de ce que je connaissais pour diffuser de l'oxygène ( Tube en U; Bicones...), mais au final, cela ressemble plus à un écumeur à contre courant... d'ailleurs le bricollage de la semaine précédente devait être un écumeur? Toujours est il qu'a l'époque j'ai envisagé de breveter mon réacteur. Mais si personne d'autre n'a eu la même idée depuis, cela ne devait pas être une bonne idée? C'est vrai qu'étant immergé dans l'aquarium, il est un peu encombrant. Pourtant, dix ans après mon réacteur me plait toujours, et m'impressionne encore par ces capacités. Alors autant partager; mais je casse la gueule au premier qui en fait un usage commercial...

Un petit shema de principe et une photo:

shema reaco reco2

Une petite vidéo:

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 17:24

La chaîne détritique

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme »

Lavoisier

 

Dans la nature, le recyclage est aussi important que la production. Sinon, la surface terrestre serait recouverte d’une énorme épaisseur de cadavres animaux et végétaux. La photosynthèse est le mode principal de production, mais le recyclage de cette production créé une ressource alimentaire quasi équivalente. Pour que la société humaine vive en harmonie avec son environnement, il faudrait qu’elle suive ce modèle, et consacre a minima autant de moyens et d’énergie a recycler qu’a produire. Cette comparaison permet de mesurer les efforts à faire, mais également le potentiel de ce qu’il est convenu d’appeler la croissance verte.

lavois

L’observation et la gestion d’un milieu aquatique, rappellent en permanence cette règle, et elle s’illustre aussi bien dans un aquarium, un bassin, un étang, une station d’épuration…Or, notre conception de la nature, et probablement, notre vision « hygiénique » de ses éléments, nous font souvent minorer le rôle des décomposeurs et détritivores. Si, là encore, nous devions ramener cela a notre société humaine, êtes vous vraiment certain que l’ingénieur qui conçoit des produits rigoureusement inutiles, afin qu’il deviennent pour vous foncièrement indispensables, soit plus utile que l’homme qui va ramasser vos poubelles ?

 

            En aquaculture, il est souvent plus facile, plus efficace et moins risqué d’agir sur la chaîne détritique : le recyclage, que sur la production : la photosynthèse. Ainsi, en pisciculture d’étang, la fertilisation minérale, qui va agir sur la production de phytoplancton, engendrera une amplification des variations nycthémérales (entre le jour et la nuit) de l’oxygène et du PH. Si cette fertilisation est mal maîtrisée, cela peut conduire à des variations extrêmes, pouvant compromettre la survie des poissons. (Cela est particulièrement le cas en petits bassins d’alevinage). La fertilisation organique, conduit elle a une consommation d’oxygène par la chaîne détritique, mais celle-ci est plus homogène dans le temps que la respiration des plantes, car non influencé par les cycles jours/nuit. La minéralisation de la matière organique engendrera ensuite une hausse de la production primaire, mais plus étalée dans le temps.L’oxygène étant plus limité et en quantité variable dans les milieux aquatiques, par rapport au milieu terrestre, la photosynthèse influencera également la chaîne détritique, grosse consommatrice d’oxygène.

réseautroph

L’interdépendance des deux chaînes (détritique et photosynthèse) est également augmenté par le partage de maillons communs, comme le zooplancton filtreur .Une daphnie par exemple, filtre, elle ne regarde pas si elle consomme des bactéries ou des algues. Le réseau trophique d’un milieu aquatique, dépend donc à part quasi égale des deux chaînes alimentaires principales.

 En pisciculture d’étang, en dehors de carences particulières, d’une substance minérale, ou d’un déséquilibre entre l’azote et le phosphore c’est la fertilisation organique qui est privilégiée.  Ce qui permet avec poésie de faire la description suivante de cette activité :

« La pisciculture d’étang, c’est l’art de transformer de la merde en poissons » E. Maréchal

Mais les aquariophiles ne sont pas en reste en matière d’utilisation de la chaîne détritique, le coté scatologique en moins. En effet, en dehors du fait d’utiliser le travail des bactéries, décomposeurs ultimes, pour la filtration, ils utilisent depuis longtemps la chaîne détritique pour nourrir les alevins. La technique dite des infusoires, qui consiste à faire pourrir un bout de n’importe quoi (navet, banane…) dans l’eau pour provoquer un développement de protozoaires est un des grands classiques de l’élevage d’alevins. Cette technique est beaucoup plus courante et accessible que la culture de rotifères à partir de cultures d’algues.

Image 002Image 013Image 015

Mes amis les rotifères

La compréhension de ces deux chaînes alimentaires (détritique et bloom planctonique) est essentielle pour comprendre les réseaux trophiques des écosystèmes aquatiques. Mais elle influence également l’utilisation que l’on en fait, que ce soit pour l’aquaculture, l’aquariophilie, les bassins de jardins, ou l’épuration de l’eau. La photosynthèse et la production qui en découle, est souvent mise en avant au dépend de l’importance de la chaîne détritique. Ainsi l’oxygénation en amont d’un filtre, est souvent négligée en comparaison de l’oxygénation en amont d’un bassin ou d’un aquarium. Or elles sont d’importance égale. Cette négligence est peut-être caractéristique d’une société ou la production de biens, est prépondérante par rapport à leur recyclage.  Pourrons nous éviter d’étouffer sous la masse des biens que nous nous acharnons à produire et à acquérir ?

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 21:06

Ils ont des bocaux ronds…

Rendons obligatoire le bocal à poissons rouges!

 

 

 

Oui vous avez bien lu, je veux rendre obligatoire, la possession du bocal à poissons rouges.

A cela je vois plusieurs raisons :

La première est que la forme sphérique rappelant celle de notre planète, le bocal nous permet face à l’apparente immensité de la terre, de constater sa finitude et le caractère très relatif de sa grandeur. De plus la survie du poisson étant très aléatoire, il nous démontre que lorsque l’on pollue son environnement en bouffant 10 fois plus que l’on ne devrait, on fini noyé dans sa merde ! Grande leçon d’humilité. Le bocal est donc un fantastique outil pédagogique pour éduquer des éconcitoyens.

 

Mais surtout, cette prise de position volontairement provocatrice, a pour but de faire réfléchir à deux fois ceux qui militent pour son interdiction, avant de dire des conneries…

 HSnoir2

En effet , peut-on défendre une juste cause, avec de mauvaises armes ?

Cela me rappelle ceux qui, il y a quelques années, voulaient lutter contre un parti d’extrême droite aux tendances fascistes, en l’interdisant…

 

 

"Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." Voltaire

 

 

Le coté obscur du bocal...

 

 

Lorsque j’entends un député reprendre les arguments anti-bocal à poisson rouge, je devrais me contenter d’en rire, ou de penser raisonnablement que pour 7500 € par mois, c’est dommage qu’il n’ait pas d’autres problèmes à régler. Mais ce qui m’inquiète, c’est que sous la pression de certains lobbys, nos dirigeants soient prêts à prendre des décisions, sans réfléchir à deux fois. Ce qui, même lorsque le but est louable, peut conduire à toute sorte de catastrophe.  " L’enfer est pavé de bonnes intentions… "

 

Car enfin :

Si la forme ronde du bocal rend le poisson complètement con…

La forme à moitié ronde de l’hémicycle ( assemblée nationale) doit rendre à moitié con. Non ?

 

Pour être clair :

Même si c’est une tradition millénaire, de maintenir des poissons rouges, dans un volume 10 ou 100 fois trop petit pour eux, et sans filtration, il serait souhaitable que cela cesse. Soit !

Mais ce qui est en cause, ce n’est pas l’outil, ou sa forme, mais l’usage qui en est fait.

Si le bocal est carré, et toujours sans filtration, ce n’est pas mieux.

Si il est équipé d’un filtre, c’est moins pire, et si il fait 60l, il est possible, si l’on est un tant soit peu pragmatique, de considérer que c’est déjà mieux. Et si au lieu d’y mettre deux poissons rouges, il est peuplé de 10 tanichtys, j’ai le tord de considérer que cela commence à ressembler à un aquarium. Quand au traditionnel bocal, avec quelques plantes aquatiques, et une population de crevette, j’ai l’audace de penser qu’il peut être sympa.

 

 Et j’ai également tendance à croire que certains des intégristes qui veulent interdire le bocal lui-même, ne serait de toute façon pas foutus de maintenir correctement deux poissons rouges dans 400 litres. En effet, ceux que je vois tous les jours au travail, faire la morale sur les conditions de maintenances des pauvres animaux d’animalerie, sont souvent ceux dont je plaint le plus les animaux. Car je pense que les éleveurs de tous poils me comprendront, le premier besoin d’un animal en captivité, est que l’on nettoie ses merdes. Et ceux qui font preuve d’une excessive sensiblerie, y sont parfois peu enclins. Ensuite, en ce qui concerne les mammifères, ils ont besoin d’un maître autoritaire, qui les rassure, car à même de protéger la meute. Or je ne pense pas que le caniche à sa mémère, soit à ce niveau bien loti. Et le fait de rendre son animal obèse, à force de le gaver de friandise, voir de dormir avec, en oubliant que de ce fait, jamais il ne se reposera complètement, n’y contribue pas non plus. Alors ce n’est pas de sensibilisme, et d’anthropomorphisme dont ont besoin les animaux, pour atteindre un état de bien être. Mais d’un maître qui au contraire, les comprennent. Or ce qui caractérise souvent les mouvements pro anima, c’est la déconnexion totale avec toute préoccupation écologique, et toute connaissance en biologie.

 boul3

Alors, affirmer que le bocal a poisson rouge est inadapté, est une chose. Mais que faut il ? L’expliquer 15 fois par jour en s’appuyant sur les besoins physiologiques d’un poisson, ou interdire simplement l’outil ? La seconde option me demanderais certainement beaucoup moins de travail, et éviterais que je ne radote, mais serait-elle plus efficace ? Elle m’éviterait également de me voir menacé de me faire casser la gueule, parce que j’ai refusé de vendre deux poissons rouges pour un bac de deux litres. (C’est bien beau d’avoir des idées, mais jusqu’où vous êtes prêts à les défendre, et comment,  vous caractérise plus que les idées elles–mêmes). Je balaye par avance, l’idée que je cherche à défendre un produit qui me fait vivre. Les enseignes qui ont banni le bocal, n’ont pas vu leur chiffre d’affaires diminuer : Elles ont vendu moins d’aquariums, mais plus gros et mieux équipés, donc plus cher. Alors si le bocal venait à être interdit, je pourrais d’un certain coté m’en réjouir, du moment que l’on me laisse vendre des Biorb.

biorb

 

Florilège sur le bocal, ou comment franchir le mur du çon en tournant en rond :

 

- Le poisson n’arriverais pas à appréhender son environnement dans une forme ronde, et de ce fait, se cogne aux parois.

Un poisson stressé se cognera aux parois dans tout environnement, rond, carré, transparent ou non, il fuit droit devant. J’ai vu un jour une vidéo d’un requin chassé par des daurades, qui se prenait une roche en pleine face, très sympa comme vidéo. Et pourtant son bocal était le plus grand du monde : L’Océan Pacifique.

-Le coté loupe du bocal rond déformerais sa vision du monde.

Alors là, la vision du monde du poisson rouge, il faudrait qu’il nous la confie, parce que justement, on ne sait pas trop ou il va… Plus sérieusement, c’est très largement surestimer l’usage que le poisson fait de sa vue, sens peu sollicité.

- La résonance des vibrations dans une forme ronde, le soumettrait à un stress permanent.

Militons pour une planète carrée, nous seront tous beaucoup moins stressés…

- Le fait de tourner toujours dans le même sens, rendrait le poisson fou.

Alors interdisons aussi les manèges, qui ont créé des générations de fous.

 

Enfin je remercie, les partisans de l’interdiction du bocal, qui ont abondamment pompé des informations sur mon site précédent ( Dragons Bretons ), sans jamais y faire référence, je tenais donc ici à leur rendre hommage.

 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 19:28


            Les aquariums sont connus pour leurs vertus apaisantes. Ils sont d'ailleurs souvent utilisés en milieu médical et occupent également une place importante dans le Feng-shui, l'art de canaliser les énergies de manière harmonieuse dans la tradition chinoise. Les Voiles de Chines et les poissons japonnais ont naturellement leur place dans une ambiance Zen favorable à votre bien-être, et à celui de vos poissons.

 

L'aquarium et les poissons d'ornements dans le Feng-shui ( vent et eau )

L'eau est l'élément qui symbolise le nord dans la géomancie chinoise. Un aquarium placé au nord dans votre logement concentrera l'énergie dans cette zone.. Installé au nord, l'aquarium constitue un point lumineux, une fenêtre sur le monde aquatique, dans une direction ou le soleil est absent.

    precieuxpoissons

Précieux (Or)        Poissons (abondance)

L' idéogramme chinois représentant les poissons rouges associe le terme Poissons au mot Or ou Doré. A l'exception du Français, on retrouve cette appellation de poissons dorés dans toutes les langues; en anglais: goldfish; Kingyo en japonais; jin-yu en Chinois. Les idéogrammes ayant différents sens, le terme poisson signifie également abondance. En Asie, les poissons dorés sont donc associés  à l'idée de fortune et de bonheur ( de l'or en abondance ). Ils sont souvent placés au Sud-Est de la maison, ou du jardin, orientation qui représente l'argent. Enfin le dragon, l'animal associé aux télescopes (dragon eyes), est un esprit protecteur puissant qui doit défendre le coté Est de la maison. Il est à l'origine de l'énergie, le Ch'i, souffle du Dragon.

Il existe donc selon la tradition Feng-Shui au moins trois emplacements possibles pour accueillir vos Voiles de Chines. Ils doivent toujours être en nombre impair, ("De la musique avant toute chose, et pour cela préfère l'impair, plus léger et plus soluble dans l'air." A de Musset; je sais cela n'a rien à voir...) l'idéal étant représenté par huit poissons de couleur rouge, et un poisson noir, (si le volume de l'aquarium le permet) . Deux poissons rouges et un poisson noir est un compromis acceptable. Le poisson noir attirera sur lui les mauvaises ondes, afin de vous protéger. Si le poisson noir se porte mal, et après avoir vérifié que ses conditions de maintenances étaient correctes, interrogez vous sur les énergies qui circulent dans la maison.

shui

 

Du bien-être animal, au bien -être de leurs propriétaires.

Le bien-être est un état agréable du corps et de l'esprit. Le contrôle du stress, et l'absence de douleur, un sentiment de confort, qui additionné d'un peu d'émerveillement conduisent au bonheur. Contempler un aquarium, permet de diminuer le stress, et a une action positive sur les personnes souffrant d'hypertension ou de dépression.

L'aménagement de votre foyer contribue à votre bien-être.

Offrir un habitat adapté à vos poissons contribue au leur.

N'oublions jamais que pour nous apporter du bonheur, nos animaux de compagnie ont besoin que l'on se soucie de leur bien-être. Cela est trop souvent oublié pour les poissons rouges, parfois considérés comme simple objet de décoration. Un poisson malheureux n'apportera aucune énergie positive à votre foyer, même si l'aquarium est placé au bon endroit. Pour être heureux, un poisson à besoin d'être maintenu dans de bonnes conditions. Et cela n'est pas une question de forme de bocal, (rond, et alors la terre est ronde, et on n'a pas le tourni pour autant?), mais bien de volume, et de présence d'une filtration adaptée. 


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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 22:22

lacustris

 

Lacustris était une petite cité médiévale, à la lisière de la forêt de Brocéliande. Elle surplombait un lac immense, qui lui avait donné son nom. Elle vivait, de l’artisanat, de l’élevage, mais surtout du poisson pêché en abondance dans le lac. Réputé paisible, la cité avait connu une longue période de prospérité, gouvernée par le seigneur De Broc. Aussi généreux que malhonnête, celui-ci distribuait aux plus pauvres, presque autant d’argent qu’il se mettait dans les poches. Mais, vieillissant, et ayant fini par vider les caisses de la ville, il avait progressivement cédé l’administration de la cité, au chef de ses gardes, Le Chevalier Larkan.

Les excès de ce dernier avaient semé un vent de révolte sur une population d’ordinaire tranquille. Il prélevait des impôts et des taxes toujours plus élevés, sur une population toujours plus pauvre. Il prélevait sa part sur tout ce qui négociais, se vendait, s’achetait ; les récoltes, le sel, la pêche, le tabac, les boissons… Il allait jusqu’à taxer le travail lui même, en prenant la moitié de la paye, des plus pauvres qui n’avait pas leur propre ferme, commerce, ou bateau.

« Il faut travailler plus ! » leur disait il, en prenant sa part sans avoir fait d’effort.

Il prenait même sa part, sur ce qui ne se monnaye pas, ou ne devrais pas, en prenant pour femme, celle qu’il considérait comme la plus jolie de la cité. Les impôts nouveaux lui permettaient de verser la solde d’un nombre croissant de gardes censés veiller sur la cité.  Mais plutôt que de protéger le peuple, ceux-ci s’occupaient surtout de le surveiller et d’éviter qu’il ne se révolte. Impétueux et tyrannique, le chevalier Larkan avait réuni contre lui, le plus fortes têtes parmi les pêcheurs, les éleveurs, et les commerçants de la cité. Ceux-ci ne manquaient jamais une occasion de se moquer de lui, de sa petite taille, et de son arrogance.

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C'est à cette époque que le dragon du Lac refit son apparition. Il avait presque disparu de la mémoire collective, se faisant très discret pendant toute la période de prospérité. Mais depuis l'avènement du chevalier Larkan, il refaisait parler de lui. Ce fut d'abord la disparition d'un pêcheur et de sa barque, emportés dans les profondeurs du lac. Puis l'incendie d'une Ferme située au bord de l'eau. Et enfin l'une des plus fameuses taverne de la cité, installée sur les berges du Lac, s'était effondrée mystérieusement.

Les anciens, dans leur grande sagesse, y avaient vu le signe indiscutable du retour du Dragon. Cette thèse fut rapidement accrédité par la rencontre du dénommé « La Tête » avec le dragon. « La Tête » était un ancien guerrier, borgne et alcoolique. Il était surnommé ainsi, non seulement pour son faciès hideux, mais aussi pour sa manie de faire de grande théorie, pleines de sophisme et de syllogisme, qui lui donnait un air intelligent alors que ses conclusions étaient stupides. Si la population n'avait pas été en proie au doute à cette période, personne n'aurait prêté attention à son témoignage. Ses multiples descriptions de la bête auraient été rangées au rang des élucubrations éthyliques. Mais après les événements troublants, il eut tôt fait de faire partager son obsession du Dragon.

S'attaquant aux hommes les plus forts de chaque corporation, le Dragon avait fait taire toute opposition au Chevalier Larkan. La population s'était rangée derrière le dernier homme fort de la cité pour se protéger des méfaits du monstre. Le Chevalier Larkan décida de fermer les portes de la cité tous les soirs, et d'imposer un couvre feux intra muros. Il fit installer des postes de guets a tous les points clefs de la cité, ou des gardes se relayaient en permanence. Il chassa de l’autre coté du lac, tous ceux qui n’était pas natifs de la cité.

"Pas assez Lacustres" disait il.

Convaincus que tout cela n'était fait que pour les protéger, la population consentais désormais à toutes les nouvelles décisions du chevalier. Les dispositifs de protection, loin de rassurer la population, ne faisaient qu'alimenter leur peur.

La vie à Lacustris était désormais devenue bien triste, et seuls quelques éleveurs et quelques pêcheurs osaient encore se réunir dans une taverne située dans les bas quartiers de la ville. Ceux-ci faisaient figure de courageux, non pas d'oser défier le couvre feux, mais de prendre le risque de croiser le dragon une fois la nuit tombée. Le courage des bretons n'est, il est vrai, pas étranger aux boissons qu'ils consomment dans les tavernes. Ils y croisaient les marchands ambulants qui n'avaient put rentrer dans la cité du fait du couvre feux.

C'est ainsi qu'arriva un jour, dans cette taverne un commerçant voyageur dont la charrette était chargé d'objets venus de pays lointains. Celui-ci rentra dans la taverne et aussitôt demanda:

- »Mais qu'est il arrivé à la belle ville de Lacustris? Hier accueillante, mais qui aujourd'hui refoule les voyageurs. »

S'étant exprimé suffisamment fort pour que tout le monde l'entende, mais sans s'adresser à personne en particulier pour ne pas les froisser, c'est le tavernier qui lui répondit en premier:

- » Hélas brave Homme la ville doit se protéger, car un dragon est réapparu et nous cause mille tracas. »

Le voyageur éclata d'un rire fracassant qui tranchait avec l'austérité des habitants de la cité.

  • « Ha Ha Ha un Dragon! C'est un dragon qui terrorise de solides gaillards comme ceux que je vois là? Et à quoi ressemble t'il ce Dragon?

Cette fois-ci piqués au vif, tous lui répondirent:

  • « Il est noir, énorme, avec le corps couvert d'écailles... »

Un autre ajoutait:

  • « Il a de gros yeux globuleux qui vous paralysent »

Un autre encore:

  • « Il crache le feux et incendie les maisons »

Et encore:

  • « Il à de très longues nageoires, et peu renverser une barque d'un coups de queue »

Aucun d'entre eux ne l'avait vu, bien sûr, mais tous savaient le décrire. Ils en rajoutaient un peu pour ne pas passer pour des pleutres auprès d'un étranger.

-«  Ah, c'est à ce genre de dragon que vous avez à faire. » dit l'étranger d'un air convaincu.

-«  Vous devriez l'apprivoiser! » ajouta t'il.

Cette fois ci se furent les habitants qui se mirent à rire:

-« Ha Ha ha! L'apprivoiser elle est bonne celle là! »

Ayant d'abord attiré l'attention de son public, l'ayant ensuite vexé, pour enfin, mieux conquérir sa sympathie, le voyageur, qui n'était pas moins commerçant continua:

  • « J'ai dans ma charrette une jarre, dans cette jarre, deux petits dragons comme celui que vous me décrivez. Mais ils viennent de très loin, de Chine, et là bas, les gens les apprivoisent, et les mettent dans leurs maisons pour les protéger. Je pense que si vous parveniez à apprivoiser ceux-ci, vous devriez résoudre vos problèmes avec votre dragon. »

L'auditoire hésitait entre prendre ces propos à la rigolade ou croire à l'existence des deux dragons dans la charrette. Quand l'étranger demanda de l'aide pour apporter la jarre afin de leurs montrer les dragons, tous eurent un mouvement de recul. Deux hommes se proposèrent de l'aider néanmoins. Pas les plus courageux, mais pas les plus sobres, non plus. La jarre fut amenée et le couvercle ôté. Les hommes s'avancèrent prudemment, et découvrirent deux poissons très ronds, tout noirs, avec des yeux globuleux, et de très longues nageoires.

Amusés par le tour que leur avait joué l'étranger, ils décidèrent de les lui acheter. Ils allèrent le lendemain les relâcher dans une mare cachée au coeur de la forêt. Rapidement l'histoire des dragons du voyageur amusa toute la cité. Et quand les deux poissons firent des petits, tous les habitants se proposèrent d'en adopter. Ils furent pêchés dans la mare et disposés ici dans une fontaine, là dans une soupière, ailleurs dans un vase. Après avoir ris et apprivoisé les petits dragons, les habitants commencèrent à ne plus avoir aussi peur du gros qui vivait dans le Lac. Et celui-ci finit par ne plus faire parler de lui. N'ayant plus à craindre le dragon, les habitants comprirent que leur vrai problème c’était le chevalier Larkan. Lui non plus ne leur faisait plus peur, et ils se révoltèrent.

Les gardes, qui n'avaient plus de dragon à surveiller étaient gagnés par l'oisiveté. Ils ne tardèrent pas à se retourner contre leur chef, et aidèrent la population à le chasser de la cité.

Lacustis ayant retrouvé confiance et sérénité, redevint rapidement une ville heureuse et prospère.

Quand au dragon du lac, il n'est pas réapparut depuis.

Mais attention, toute ressemblance avec des personnages ou des événements contemporains, n’est pas fortuite. Il y a dans les lacs et les forêts toutes sortes de monstres en sommeil. Ils n'attendent que le réveil de nos peurs primaires pour revenir. Et il y à dans les châteaux et les palais, des tyrans en herbe qui n'attendent que le retour d'un quelconque dragon pour abuser de leurs pouvoirs.

Alors apprivoisons nos peurs, et pour cela pourquoi ne pas adopter un dragon?

 dragonnoir.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 22:05

 

                        Pandora aquascaping

 

            L’aquascaping est l’art de créer un paysage aquatique harmonieux, inspiré le plus souvent de la nature. Mais l’inspiration est parfois facétieuse, et lorsqu’au début de l’année, je me suis demandé quel paysage m’avait le plus fasciné au cours des dernières années, et donc lequel j’allait chercher a reproduire en aquarium, c’est un paysage de fiction qui m’a semblé le plus passionnant. Recréer le paysage de Pandora, la planète du film AVATAR, je croyais avoir trouvé là une idée originale, et pleine de promesse : Les arches de pierres, L’arbre maison, les montagnes flottantes, autant de sujets passionnant. Mais les idées ne nous appartiennent pas, elles flottent dans l’air, et nous les captons si nous sommes attentifs. En creusant un peu, j’ai découvert que bien évidemment, ma super idée très personelle avait déjà été traitée par d’autres, et avec talent. Et je sais que d’autres après moi auront l’impression d’avoir une idée originale, en se connectant à la noosphère, et ressentiront la même déception, en découvrant que d’autres avant eux ont eu la même idée. Mais qu’importe de détenir la primeur de l’idée, a chacun ensuite, sa sensibilité et sa créativité, pour la traiter, en mélangeant les techniques et les sources d’inspirations. James Cameron, lui-même, s’est inspiré de paysages naturels pour imaginer la planète pandora. Une idée ne sort pas du néant, elle découle d’évolutions et de combinaisons d’idées préexistantes.

 

            En creusant un peu l’idée, j’ai découvert trois ou quatre aquascapes magnifiques s’inspirant de Pandora, et déjà récompensés dans des concours internationnaux. Certes, la barre étant placée très haut, cela calme un peu. Mais en s’affranchissant des règles et des coutumes des compétitions, qui valorisent l’utilisation exclusive de matériaux naturels, pour des photos qui bien souvent ne le sont pas, cela laisse quelques voies à explorer. En voici une illustration, avec un bac assez kitch, le lendemain de sa mise en eau. Il réuni trois décors  créés sur ce thème : L’arbre maison ; Les arches de pierres, et les montagnes flottantes.

pandore halio

Le bac est depuis en pleine mutation, imposée par les algues d’abord, puis par des complications techniques, mais j’espère pouvoir présenter quelque chose de plus abouti dans quelques mois…

 

  

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